Il y a encore quelques années, la communauté scientifique affirmait que les enfants précoces avaient un cerveau qui fonctionnait mieux que celui de leurs petits copains, mais qui ne présentait pas de différence de forme, de volume, ni de fonctionnement. On sait aujourd’hui que c’est faux. Le cerveau de l’enfant précoce est bel et bien différent.
Au niveau de sa structure, peu de différences ont été relevées, mais il ne traite pas du tout l’information de la même façon. Lorsqu’un enfant ordinaire répond à une question, l’information est traitée à un endroit précis de son cerveau, dans un seul hémisphère. Au contraire, chez l’enfant précoce, l’imagerie médicale montre que le traitement de l’information s’effectue dans plusieurs zones à la fois. Plusieurs zones s’activent dans l’hémisphère droit et, en même temps, dans l’hémisphère gauche.
Deux groupes d'enfants précoces
L’imagerie médicale permet aussi de séparer les enfants précoces en deux groupes, tout comme le fait un test d’efficience intellectuelle :
- ceux qui ont un profil cognitif homogène, avec des scores très élevés dans tous les domaines
- ceux qui ont un profil hétérogène, avec des points forts, souvent dans le domaine de la compréhension verbale, et d’autres compétences beaucoup moins développées.
De plus, ces recherches confirment ce qu’on savait déjà plus ou moins : l’information circule beaucoup plus vite au sein d’un hémisphère et entre les deux hémisphères.
Ce n’est donc pas une impression : un enfant précoce pense et comprend plus vite, parce que son cerveau est plus rapide. C’est un élément qui devrait aider à comprendre que ce n’est pas complètement de la « faute » de l’enfant s’il veut toujours faire les choses rapidement et s’il est impatient. Il ne fait que suivre le rythme naturel de son cerveau.
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