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Vie quotidienne

Pourquoi mon bébé ne veut pas dormir ?

Dans les aventures du quotidien, le sommeil peut être une difficulté...voici un article qui peut vous aider  !

"Parents parfaits, un mythe toxique" de la journaliste parentalité Isabelle Tepper propose dans sa catégorie Les aventures du quotidien d'échanger autour du sommeil du bébé. À travers cet extrait du livre, les parents peuvent se retrouver dans certaines situations et développer leur réflexion autour du rythme de sommeil de leur(s) enfant(s) !

 

Mais pourquoi mon bébé ne veut pas dormir ?

C’est souvent d’abord à ses yeux cernés que l’on reconnaît un jeune parent. À la maternité, voyant son nouveau-né dormir 16 ou 17 heures par jour, il se sera peut-être imaginé avoir tiré le gros lot : un bon petit dormeur ! Mais dès le retour à la maison, il comprendra qu’il s’est fourvoyé. À quelques exceptions près, au cours des premières semaines, le nourrisson alterne des périodes de sommeil, souvent très agité, avec des périodes d’éveil, rythmées par ses repas, toutes les 3 ou 4 heures. Pour lui, le jour ou la nuit, c’est pareil – et cela pour au moins 2 mois – et la faim n’attend pas. Difficile d’espérer voir son enfant faire « ses nuits », c’est-à-dire être physiologiquement capable de dormir plusieurs heures d’affilée, avant 4 ou 5 mois. Une fois passé ce cap, rien ne garantit pourtant que les parents puissent pour autant récupérer leur déficit de sommeil!

 

SOS nuits blanches !

Les causes de ces difficultés d’endormissement et de ces réveils restent souvent mystérieuses pour les parents, qui se plient en quatre pour favoriser le sommeil de leur enfant. Selon une étude réalisée par la Boîte Rose pour La Maison des Maternelles (auprès de 1 009 mamans de bébés âgés de 0 à 2 ans – 2018), les mamans évoquent un «besoin d’être rassuré» (51 %), des poussées dentaires (43 %), la faim (42 %), une maladie comme la toux ou le rhume (36 %), une couche mouillée (22 %) ou encore un reflux (10 %). Maman d’une petite fille de 6 mois, Magali évoque encore la « perte de la tétine » qui l’oblige à se lever jusqu’à 15 fois par nuit. En cas de réveil nocturne, 39,9 % des personnes interrogées disent se lever immédiatement, alors que 55,6 % attendent 5 minutes. Rarement plus. Aujourd’hui, on ne laisse plus les bébés pleurer. Enfin, 67,1 % des mères affirment se lever seules, 28,5 % à tour de rôle avec leur conjoint, tandis que, dans seulement 4,4 %, des cas, c’est plutôt le papa qui, seul, va aller voir l’enfant.

 

Pas de recette miracle

« L’anxiété est mauvaise conseillère, note Sylvie Royant Parola, psychiatre et présidente du réseau Morphée. Bien souvent, on va avoir une difficulté à laisser [son enfant] tout seul et, du coup, on va avoir du mal à le lâcher le soir. Il faut que les parents s’apaisent. Se rassurer soi-même pour laisser la réassurance possible à son bébé ». Ne plus se précipiter à son chevet à la moindre agitation, être attentif à ses besoins et à ses signes de fatigue, lui apprendre en douceur à s’endormir seul, lâcher prise…

Les parents épuisés ont souvent bien conscience de la marche à suivre, en théorie, pour sortir de la spirale infernale, une fois que tout problème médical a été écarté. Il faut parfois aller chercher plus loin, lors des consultations sommeil assurées par le pédiatre ou le psy, pour comprendre ce qui coince. Évoquer la grossesse, l’accouchement, la fratrie ou même l’enfance des parents et passer inlassablement en revue les conditions dans lesquelles se passent les nuits à la maison (et les siestes !).

 

Tout arrive...

Grâce à ses lectures et recherches sur internet, Amélie, mère ayant des difficultés autour du sommeil de son enfant, a fini par avoir une « prise de conscience » qui leur a sauvé la mise, à son mari et à elle : « Il fallait agir sur notre comportement à nous plutôt que d’essayer de trouver des solutions à appliquer à notre enfant». Grâce à un accompagnement plus calme de leur enfant, et des petits rituels bien établis, le couple pense avoir réussi à mieux faire accepter la séparation à leur enfant. Si cette phase critique que connaissent tous les bébés, l’« angoisse de séparation », se situe autour de 8-9 mois, elle peut se prolonger quelque temps. Il faut également attendre au moins 12-18 mois pour que les rythmes du sommeil de l’enfant rejoignent ceux de l’adulte, ce qui peut faciliter l’accordage entre petits et grands. Après 18 mois-2 ans, peuvent survenir des épisodes de terreurs nocturnes, puis de cauchemars. La réponse ? Des paroles rassurantes, un gros câlin et encore un peu de patience !

 

Cet article vous a plu ? Découvrez d'autres sujets et conseils dans Parents parfaits, un mythe toxique, le dernier ouvrage de Isabelle Tepper journaliste spécialisée dans la santé et la parentalité :

 

Couverture "Parents parfaits, un mythe toxique"

 

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