Vos enfants ont besoin d’être tranquillisés en sachant que vous continuez à être tous les deux leurs parents. Dites-leur simplement que vous n’êtes plus amoureux et que les difficultés entre vous rendent désormais impossible la vie sous un même toit, que la famille continue à exister malgré la séparation et qu’ils sont issus d’une belle histoire et qu’il y a eu des moments formidables tous ensemble ; que ces bons souvenirs ne sont pas oubliés.
Insistez sur le fait qu’ils n’y sont pour rien dans la rupture, que l’histoire du couple est une histoire de grandes personnes et qu’ils ne pourront rien y changer. Dites-leur surtout que le lien entre vous et eux ne changera jamais. Que la relation de filiation est d’une autre nature que la relation amoureuse et qu’elle ne peut pas se rompre.
Rassurez-les
Rassurez-les, ne les laissez pas face au fantasme et à l’inconnu.
- Dites-leur concrètement ce qui va changer pour eux : deux maisons, deux chambres, éventuellement un déménagement au loin…
- Soyez clairs, dites-leur à quel rythme ils continueront à vous voir
- Rassurez-les aussi sur ce qui va demeurer : ils continueront à être en lien avec vous aussi souvent qu’ils le souhaitent, ne changeront pas d’école, garderont leurs copains, leurs habitudes…
- Indiquez-leur à quel moment auront lieu ces changements : à la prochaine rentrée scolaire, avant les grandes vacances ? Vos enfants ont besoin de se projeter.
Et faites preuve de bon sens. Si votre séparation se fait durant l’année scolaire, faites en sorte qu’elle ait le moins d’effets possibles sur leur quotidien.
Ne les changez pas d’école en cours d’année et faites en sorte qu’ils poursuivent leurs activités extrascolaires. Votre séparation est un bouleversement, vos enfants ont besoin que le reste de leurs habitudes change le moins possible. Ne leur demandez pas de se sur-adapter. Cela les rassurera de savoir que vous vous souciez d’eux et que leurs deux parents, ensemble, cherchent à organiser au mieux leur nouvelle vie.
Protégez-les
Préservez leur innocence et leur droit de rester des enfants. Ils n’ont pas besoin de connaître les détails de votre séparation. Ne les mettez pas en position de vous juger.
Si votre adolescent ou votre pré-adolescent vous pose des questions trop intimes, rien ne vous interdit de répondre : « Chéri, je comprends que c’est dur pour toi, mais cette question ne te regarde pas, c’est entre papa et moi ».
Rappelez-vous que votre devoir de parent est de protéger et de sécuriser votre enfant.
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